Un doigt pointé vers toi, deux doigts pointés vers lui...
Ce matin, une cliente de mon travail m'a agressé par téléphone, mécontente parce que son colis n'était pas arrivé à temps, suite à une erreur de notre part.
Après des excuses et la proposition de lui rembourser une partie de sa commande, l'histoire aurait pu s'arrêter là si cette dame n'avait pas dépassé les bornes, en déversant sa colère sur moi pendant plus d'une demie heure...
Moment extrêmement désagréable où je me sentais prisonnière et incapable de réagir. Les minutes qui ont suivies, je me sentais particulièrement mal, et cela me fait réfléchir sur l'impact que ce genre de comportement excessif peut avoir sur des personnes qui travaillent par exemple sur une plateforme téléphonique à plein temps, ce qui n'est heureusement pas mon cas!
J'aimerais pouvoir dire "oh ça ne m'impacte pas" mais je dois reconnaître que mon psychisme est atteint, comme le serait le corps après une série de coups, et l'estime que je me porte s'en trouve affaiblie. Ça me renvoie à la violence verbale vécue dans l'enfance qui me structure ou plutôt me déstructure. Mais une pensée finit malgré tout par s'imposer : "ça n'est pas ma faute.... vraiment pas ma faute" puis "même si j'avais fait cette erreur, je ne mérite pas ça". J'ai grandi avec un fort sentiment de culpabilité, subissant effectivement cette violence verbale, ces accusations injustes, qui me font croire que je ne suis pas comme il faut.
Mais voilà, je dois le reconnaître, si cette femme m'accuse aujourd'hui, alors que j'ai présenté mes excuses au nom de l'entreprise et que je lui ai proposé de faire un geste commercial, c'est qu'elle est avant tout en colère contre elle-même.
Le Saint Esprit m'avait rappelé cette petite phrase sur le trajet pour aller au travail "Un doigt pointé vers toi, c'est deux doigts pointés dans sa direction", sous entendu une personne qui me fait un vif reproche se reproche deux fois plus...c'est ce que St Paul dit aux Romains d'ailleurs (Romains 2 "En effet en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges tu agis comme eux"
Un peu plus tard, ma responsable vient me voir "Je me dis que les personnes qui agressent autant comme ça, c'est parce qu'elles s'en veulent à elles-même de ne pas s'y être pris assez à temps"
Oui... il y a des personnes qui agressent et ne peuvent pas reconnaître leurs propres erreurs et assumer leur part de responsabilité, alors elles se "défoulent" sur les autres, de peur qu'on ne les démasque.
St Jean dit que "si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur car il connaît toutes choses" (1 Jean 3.20)
et St Paul me le rappelle "l'amour n'entretient pas de rancune, il ne s'irrite pas, ne s'emporte pas, il croit tout, il supporte tout..."
Quelques heures plus tard, profitant d'un temps de pause, je reçois ce verset "apprenez à pratiquer la justice ;... à mettre au pas l'oppresseur"
Oui je vais apprendre à pratiquer la justice, à imposer mon rythme à l'oppresseur, à lui imposer mes limites infranchissables, au delà desquelles il ne faut pas dépasser, sans cela, je serais envahie par cet oppresseur.
Après des excuses et la proposition de lui rembourser une partie de sa commande, l'histoire aurait pu s'arrêter là si cette dame n'avait pas dépassé les bornes, en déversant sa colère sur moi pendant plus d'une demie heure...
Moment extrêmement désagréable où je me sentais prisonnière et incapable de réagir. Les minutes qui ont suivies, je me sentais particulièrement mal, et cela me fait réfléchir sur l'impact que ce genre de comportement excessif peut avoir sur des personnes qui travaillent par exemple sur une plateforme téléphonique à plein temps, ce qui n'est heureusement pas mon cas!
J'aimerais pouvoir dire "oh ça ne m'impacte pas" mais je dois reconnaître que mon psychisme est atteint, comme le serait le corps après une série de coups, et l'estime que je me porte s'en trouve affaiblie. Ça me renvoie à la violence verbale vécue dans l'enfance qui me structure ou plutôt me déstructure. Mais une pensée finit malgré tout par s'imposer : "ça n'est pas ma faute.... vraiment pas ma faute" puis "même si j'avais fait cette erreur, je ne mérite pas ça". J'ai grandi avec un fort sentiment de culpabilité, subissant effectivement cette violence verbale, ces accusations injustes, qui me font croire que je ne suis pas comme il faut.
Mais voilà, je dois le reconnaître, si cette femme m'accuse aujourd'hui, alors que j'ai présenté mes excuses au nom de l'entreprise et que je lui ai proposé de faire un geste commercial, c'est qu'elle est avant tout en colère contre elle-même.
Le Saint Esprit m'avait rappelé cette petite phrase sur le trajet pour aller au travail "Un doigt pointé vers toi, c'est deux doigts pointés dans sa direction", sous entendu une personne qui me fait un vif reproche se reproche deux fois plus...c'est ce que St Paul dit aux Romains d'ailleurs (Romains 2 "En effet en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges tu agis comme eux"
Un peu plus tard, ma responsable vient me voir "Je me dis que les personnes qui agressent autant comme ça, c'est parce qu'elles s'en veulent à elles-même de ne pas s'y être pris assez à temps"
Oui... il y a des personnes qui agressent et ne peuvent pas reconnaître leurs propres erreurs et assumer leur part de responsabilité, alors elles se "défoulent" sur les autres, de peur qu'on ne les démasque.
St Jean dit que "si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur car il connaît toutes choses" (1 Jean 3.20)
et St Paul me le rappelle "l'amour n'entretient pas de rancune, il ne s'irrite pas, ne s'emporte pas, il croit tout, il supporte tout..."
Quelques heures plus tard, profitant d'un temps de pause, je reçois ce verset "apprenez à pratiquer la justice ;... à mettre au pas l'oppresseur"
Oui je vais apprendre à pratiquer la justice, à imposer mon rythme à l'oppresseur, à lui imposer mes limites infranchissables, au delà desquelles il ne faut pas dépasser, sans cela, je serais envahie par cet oppresseur.
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